jeudi 23 octobre 2014

[ MUSIQUE ] MIDNIGHT HEART ATTACK : HELENA HAUFF - ACCIDIE

Une fois par semaine, une découverte qui remplit de joie, un son qui troue la peau, qui fait exploser le corps, les sens aussi, dans tous les sens, un truc qui rend fou, l'intensité en un claquement de doigts, des notes qui donnent envie d'aimer à la folie, de sauter dans le vide, de dev'nir fou d'amour, la passion, assurément, toussa toussa, et pour de bon. 

Cette semaine, c'est Accidie, le track n°1 du nouvel EP d'Helena Hauff, Shatter cone. Voilà, je dois bien l'avouer quelque part, depuis quelque temps, je voue un véritable culte à toutes ces filles capables de produire une techno dark, puissante et transcendante. Helena Hauff est sans doute la reine, la diva de cette vénération récente que je nourris, chaque jour, de sessions interminables d'écoute, à essayer de dénicher LE SON qui va me faire trembler la peau pendant au moins 3 minutes, parfois 4, souvent 5. CINQ MINUTES TRENTE-QUATRE. Comme ce track quasiment parfait. Qui transporte mon coeur d'amour. Et mon corps de remous incessants. Ça frappe à l'intérieur de la poitrine. Helena Hauff je l'aime d'amour. Je l'épouse tout de suite. Je l'épingle au-dessus de mon lit. Et le track qui suit, Hiemal Quietus, ne calme rien à mes ardeurs. Il me rappelle certaines folies de Miss Kittin. Mais en mieux. "En mieux" qu'elle dit ? J'ai l'amour difficile. L'enveloppe un peu vide. Plus rien ne me touche vraiment. Mais alors Helena Hauff. Je l'épouse tout de suite. Je l'épingle au-dessus de mon lit. Parfois j'espère en secret pouvoir tomber amoureuse d'un morceau, d'un truc qui ne représenterait sur terre que quelques s'condes, des minutes tout au plus, un fait intense, fait de tout et de rien. Un tout extrême fait de tout un tas de riens. Ha je divague. Je meurs un peu. À chaque fois que le morceau se lance. L'automatisme de la larme. Larmes à tous.

0 commentaires :

Enregistrer un commentaire