[ LES AMOURS PARTAGÉS ]

FUITE TACITE. CHUTE TRAGIQUE.

[ MUSIQUE ] PLAYLIST DE L'HIVER

BOUCLE BOUCLÉE POUR CHAUSSURES MAL LACÉES | REAL LIES / HELENA HAUFF / PAULA TEMPLE / WHOMADEWHO / D.A.F. / KINDNESS

[ TEXTE ] LES AMOURS PARTAGÉS

L'INSOLUBILITÉ À L'EAU

[ MUSIQUE ] LA PLAYLIST DE L'ÉTÉ PASSÉ

IN AETERNAM VALE / GRAND BLANC / GAY CAT PARK / JESSICA93 / MARIE MADELEINE | [colonne musicale pour vertèbres déplacées]

[ RENCONTRE ] Fou amoureux de.. CLÉMENT.

"Vous croyez qu'on réalise ses rêves ?"

vendredi 31 octobre 2014

[ FLASH-BACK ] SOUVENIR INOPPORTUN : HALLOWEEN | ALLO, WILL ? DIS-MOI SI J'AI PEUR | CRIM3S / SUICIDE / THE KVB / PORCELAIN RAFT / THE SOUND |

Pas facile d'ouvrir un nouveau blog, une nouvelle page de sa vie, sans se souvenir des jolies choses d'avant. Alors de temps en temps, on relira les posts qui avaient reçu vos faveurs sur THE INOPPORTUNE.

Comme c'est Halloween, pourquoi ne pas se réécouter la playlist du JOUR DES MORTS 2013 ?


Faux numéros. Portes battantes. Amitiés flottantes. L'automne est chiant. Excitant parfois. Ennuyant souvent. Déchirant pour un jour. Parce que les uns. Les autres. Ceux qui se trompent. Ceux qui crient au loup. Celles qui disparaissent. Celles qui disputent. Le vent. Le sable. Les cailloux coincés dans la machine. Si petits cailloux. On ne les verrait presque pas. Alors bon. Marmottes grillées et hérissons écrasés. Pour Halloween. On appelle Will. On lui pose tout un tas de question. Allo. Will ? Dis-moi si j'ai peur. Puis après. Demain. Enfin je sais pas trop. Si demain c'est avant. Ou après. Mais demain. Dis. Demain. J'aurai peur ? J'aurai pas peur ? Du vide. Du noir. De la vie. Toussa toussa. On ponctue nos pieds sur le sol de tout un tas de points d'interrogation. Matelas de sûreté. On sait jamais. Confortables filets de pêche. Bien tendus sous nos yeux. Alors les yeux on les baisse jamais. On les dresse fièrement. Bien là. Centrés. Peur de rien. Mon cul. Bien noirs. Concentrés. Mais cernés. Indistincts. Pas si sûrs. Puis coupables aussi. Coupable surtout. Alors ils s'enfuient. Les regards tombent. Le vide. La vie. Toussa toussa. Puis l'amour aussi. Il tombe. Il fait peur un peu. Parce qu'/ Mais on ne sait pas toujours par où il passe. Par les mains dépliées. Les jambes pliées. Les regards prolongés. Les sourires déplacés. Alors on le laisse tomber. Oui oui c'est mieux. On met des mains aux fesses. On sourit au vent. Les années 80 jaunissent. Les potes autour vomissent. On sent les membres qui vieillissent. Mais on fait semblant de rien. Semblant de tout. Alors. On s'imagine le coeur plein de semoule. On fait n'importe quoi. Tant que l'amour coule. On sait jamais. Manquerait plus qu'être amoureux, ce soit cool. Les sentiments aux chiottes. Les souris mortes que l'on dépiaute. Paupiettes humaines. Paupières fermées. L'amour à la mort. La mort pour tous. Et tous dans un sac à la meR.

mardi 28 octobre 2014

[ NEWS ] VENU D'AILLEURS | LES VOIX DE L'ESPACE

Vous aviez toujours rêvé de savoir ce que l'on entendait dans l'espace ? C'est désormais possible (MON DIEU). Grâce à des instruments spécialement conçus par la NASA et capables de traduire les ondes électromagnétiques captées sur place, une vidéo voyait le jour il y a quelques années. Et j'étais malheureusement passée à côté. 
On note néanmoins que Voice Of Earth et Song Of Earth ont été composées par des humains, à partir de son captés. Ce que l'on retient, c'est que le tout en ressort assez harmonieux, et plutôt surréaliste.

jeudi 23 octobre 2014

[ MUSIQUE ] MIDNIGHT HEART ATTACK : HELENA HAUFF - ACCIDIE

Une fois par semaine, une découverte qui remplit de joie, un son qui troue la peau, qui fait exploser le corps, les sens aussi, dans tous les sens, un truc qui rend fou, l'intensité en un claquement de doigts, des notes qui donnent envie d'aimer à la folie, de sauter dans le vide, de dev'nir fou d'amour, la passion, assurément, toussa toussa, et pour de bon. 

Cette semaine, c'est Accidie, le track n°1 du nouvel EP d'Helena Hauff, Shatter cone. Voilà, je dois bien l'avouer quelque part, depuis quelque temps, je voue un véritable culte à toutes ces filles capables de produire une techno dark, puissante et transcendante. Helena Hauff est sans doute la reine, la diva de cette vénération récente que je nourris, chaque jour, de sessions interminables d'écoute, à essayer de dénicher LE SON qui va me faire trembler la peau pendant au moins 3 minutes, parfois 4, souvent 5. CINQ MINUTES TRENTE-QUATRE. Comme ce track quasiment parfait. Qui transporte mon coeur d'amour. Et mon corps de remous incessants. Ça frappe à l'intérieur de la poitrine. Helena Hauff je l'aime d'amour. Je l'épouse tout de suite. Je l'épingle au-dessus de mon lit. Et le track qui suit, Hiemal Quietus, ne calme rien à mes ardeurs. Il me rappelle certaines folies de Miss Kittin. Mais en mieux. "En mieux" qu'elle dit ? J'ai l'amour difficile. L'enveloppe un peu vide. Plus rien ne me touche vraiment. Mais alors Helena Hauff. Je l'épouse tout de suite. Je l'épingle au-dessus de mon lit. Parfois j'espère en secret pouvoir tomber amoureuse d'un morceau, d'un truc qui ne représenterait sur terre que quelques s'condes, des minutes tout au plus, un fait intense, fait de tout et de rien. Un tout extrême fait de tout un tas de riens. Ha je divague. Je meurs un peu. À chaque fois que le morceau se lance. L'automatisme de la larme. Larmes à tous.

mardi 21 octobre 2014

[ RENCONTRE ] L'AMOUR FOU / FOUS D'AMOUR : CAROLINE




"Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant", disait Kundera dans Amour et hasard. Dans ce livre, sont également mentionnés "sexe", "désir", "sommeil", "territoire", "multiplicité des rapports" mais "amour unique". André Breton lui, voit en l'amour, la source, l'essence même de l'art, et son expression la plus profonde. "Je ne nie pas que l'amour ait maille à partir avec la vie. Je dis qu'ils doit vaincre et pour cela s'être élevé à une telle conscience poétique de lui-même que tout ce qu'il rencontre nécessairement d'hostile se fonde au foyer de sa propre gloire" écrit-il dans L'amour fou. Pour Malraux, ce sera la nécessité, l'expérience, et celui, invincible et indescriptible, d'une mère. Les amours sont multiples.
Nos amours sont multiples. Intransigeants, parfois indécents, fragiles et solubles, vifs comme le vent, malingres comme la faim, carrés ou frappés, glacés ou tangibles, je n'ai assez de dix doigts pour mettre le doigt sur chacun d'entre eux. Ou faudra-t-il que je m'assoie à une table et me laisse porter là, à penser à l'un, puis à l'autre, à pouffer et à rire, à pleurer et à dévisager le mur sur lesquels se reflèteront les vôtres. Il me faudra des heures. Des années. sans doute toute une vie, pour ne serait-ce que commencer à comprendre les miens. Alors dépiautons donc les vôtres. De temps à autres. 
J'ai donc décidé de piocher en vous. De creuser un peu. Du bout de l'index gauche. Gauche parce qu'il me faudra ici rester loin tout en étant là, à vous écouter vous épancher, parfois avec pudeur, souvent avec humour et finesse, et de temps en temps, avec volumes et gourmandises.

Pourquoi Caroline ? Parce que Caroline je la rencontre en.. 2007 alors qu'elle projette des films dans la salle Agnès Varda de la Maison des Arts de Créteil. Festival de films de femmes édition 29. À l'époque, mes cheveux ne ressemblent à rien, j'ai l'air d'avoir 15 ans, je m'échappe de la fac pour des images sur grand écran, et j'accrédite deux trois journalistes en carton. Depuis, je suis devenue le carton de la boîte de corn flakes. Il y aura aussi Astrid la suédoise, Florence la suisse et les sourires en colliers. Puis le champagne. Le champagne de festival.


CAROLINE

/ 33 ANS - CADREUSE ET ASSISTANTE CAMÉRA POUR LA TV - PARIS /
La notion d'amour fou, ça t'évoque quoi ? 

"L'amour fou" c'est un amour vif, intense, une passion. La passion provient du grec pathos, signifiant également la souffrance, le supplice. A vivre malgré tout.

Des œuvres qui ont bouleversé ta perception/vision de l'amour ? 

Cinéma: "Breaking the waves" (L'amour est un pouvoir sacré) de Lars Von Trier & Sailor & Lula de David Lynch Littérature: " L'écume des jours" de Boris Vian

Et si tu devais en choisir, un, juste un ?


Alors si je devais choisir entre "Breaking the waves" et "Sailor & Lula", j'opterais pour Breaking the waves. Ce film m'a profondément touchée car c'est un film sur l'amour sacré, un Amour Fou entre Bess et Jan, qui tourne à la tragédie jusqu'au sacrifice de l'un pour l'autre. Je ne dis pas que l'Amour doit être tragique, loin de là, mais j'ai aimé cette version de l'Amour fou pour sa beauté & son abnégation de soi. Et si je devais citer quelqu'un, ce serait Alain Fournier : « L'amour comme un vertige, comme un sacrifice, et comme le dernier mot de tout. »


Si tu n'étais pas toi, tu tomberais amoureux.. de toi ?

Tomber amoureuse de moi, si j'étais quelqu'un d'autre...? Il faudrait être fou !

Et sinon.. À l'avenir et dans l'idéal j'aimerais ne plus devoir travailler pour les autres, mais pour moi, en tant que photographe et documentariste indépendante ! Sinon, pour suivre mon actu : carolinedesousa.com (work in progress).

jeudi 16 octobre 2014

MIDNIGHT HEART ATTACK : SEVDALIZA - BACKSEAT LOVE

Une fois par semaine, une découverte qui remplit de joie, un son qui troue la peau, qui fait exploser le corps, les sens aussi, dans tous les sens, un truc qui rend fou, l'intensité en un claquement de doigts, des notes qui donnent envie d'aimer à la folie, de sauter dans le vide, de dev'nir fou d'amour, la passion, assurément, toussa toussa, et pour de bon.


Cette semaine, c'est le tout nouveau track de la jeune néerlandaise Sevdaliza dont l'album est attendu avec impatience sur les Internets, réseaux sociaux et autres mags webs foody de musique un peu indéfashionunderground. Après les magiques Sirens Of The Caspian et Clear Air, la jeune productrice revient avec un titre plutôt... sulfureux, qui fout la chair de poule et donne envie de ne plus trop réfléchir. À ABSOLUMENT regarder jusqu'à la fin.





À checker : son Soundcloud et sa page Facebook.


mardi 7 octobre 2014

Minotaure à tous | LA RENCONTRE CAPITALE DE VOTRE VIE / HASARD OU NÉCESSITÉ ?



En 1937, André Breton publie une oeuvre phare. L'AMOUR FOU. Des quelques femmes de sa vie, après Nadja en octobre 1926, à l'origine du roman éponyme, c'est au tour de Jacqueline Lamba de venir hanter son récit. Encore une fois, les questions de la vie, de l'art, du hasard et de l'amour viennent rythmer un livre aux atours de manifeste. Le hasard. La rencontre. Le destin. Si vous ne vous êtes jamais trop posé de questions, libre à vous d'abandonner la lecture de ce post. Vous pouvez aussi poursuivre, et ouvrir quelques portes à votre esprit. "Ainsi, pour faire apparaître une femme, me suis-je vu ouvrir une porte, la fermer, la rouvrir — quand j'avais constaté que c'était insuffisant glisser une lame dans un livre choisi au hasard, après avoir postulé que telle ligne de la page de gauche ou de droite devait me renseigner d'une manière plus ou moins indirecte sur ses dispositions, me confirme sa venue imminente ou sa non-venue, — puis recommencer à déplacer les objets, chercher les uns par rapport aux autres à leur faire occuper des positions insolites, etc." écrit-il pages 22-23. Plus tard, dans la revue Minotaure, qu'il tient avec son ami Paul Éluard (rien que ça), les résultats d'un étrange questionnaire tiré à trois cents exemplaires seront publiés. Deux questions simples mais équivoques : "pouvez-vous dire quelle a été la rencontre capitale de votre vie ? — Jusqu'à quel point cette rencontre vous a-t-elle donné, vous donne-t-elle l'impression du fortuit ? du nécessaire ?". J'y ai réfléchi pendant quelques minutes. Dans une salle d'attente silencieuse. Entre Mme Sitbon, dont on voyait clairement la culotte, et un Mr à la braguette ouverte dont le nom m'a échappé. ZIP ! Affaire réglée. Puis, en sortant de l'Institut, ces deux questions sont venues me re-frapper la face. Saint Placide. Les souvenirs de périple indonésien. Et d'appartement gigantesque. De matins bonheur. Et ces deux questions qui ne quittent plus la cabosse. J'aimerais donc avoir vos impressions, vos pensées de cabosses inter-planétaires, votre avis, vos emmerdes en commentaires. J'aimerais clairement que vous répondiez à ces deux questions. Avec votre nom ou en Anonyme. À visage caché ou découvert. Parce que j'ai envie que Minotaure revive, juste le temps de quelques minutes/jours/semaines/mois/années/vies. Encore merci.

[expression copyright Margaux Ballagny]

lundi 6 octobre 2014

[ MUSIQUE ] LA PLAYLIST DE L'ÉTÉ PASSÉ | IN AETERNAM VALE / GRAND BLANC / GAY CAT PARK / JESSICA93 / MARIE MADELEINE | [colonne musicale pour vertèbres déplacées]


Haïr, ce n'est pas simple. Haïr, ça demande des années et des années d'expérience. De pratique. Mais comment font-ils ? On m'a souvent dit. Ou fait croire. Qu'on s'arrangeait avec l'âge. Qu'on "mûrissait". Qu'on évoluait. Forcément dans le bon sens. À force de vécu. D'inédits qui ne se ressemblent, mais s'assemblent. Pour ne former qu'un tout. Qui forcément. Fait grandir. Un tout, qui forcément, fait qu'on avance. Dans le bon sens. Forcément dans le bon sens. On m'a souvent dit. Ou fait croire. Qu'avec l'âge, tout se perdait, tout s'oubliait. Les folies un peu égoïstes de la jeunesse. Les innocences qui peuvent blesser. Les claques et les coups de vent qu'on pense rester. Se figer sur la peau. Et les mandibules de nos ombres incohérentes.  

On m'a souvent dit aussi. Ou souvent fait croire. Que tout changeait. Que tout était amené à disparaître. Même les violences les plus acides. Mêmes les poings les plus serrés. Qu'ils se détendraient. Qu'ils se desserreraient bien. À un moment donné. Et qu'on s'en servirait alors. Plus pour frapper. Mais pour en prendre un autre dans la main. De poing serré. Puis qu'on l'ouvrirait pour y déposer une fleur. Une fleur ! Rien que ça. 

Puis on m'a dit. Les yeux un peu pleins. Qu'on serait tous amenés à disparaître. Nous aussi. Après avoir mûri. Après avoir grandi. Après avoir appris. Nous être assagis. Qu'on disparaitrait pour aller se poser. Se faire déposer. Les uns à côté des autres. Sans se regarder. Pour l'éternité. Dans l'amour. Et le souvenir de nos proches. Qui plus tard. S'installeraient à nos côtés. Sans bien même nous regarder. Dans l'amour. Sans doute. Puis dans le silence. Surtout. Tout ça pour ça. Dieu que ça grince là-d'ssous ! 

Parfois j'regarde derrière et je vois bien, que rien n'change vraiment. J'ai rallumé mon vieux blackberry. Et rien n'change vraiment.

Samedi soir j'ai demandé : "non mais vous vous rendez compte, quand même, qu'on va tous y passer ?!". On m'a demandé de me taire. Logique. Non sans un sourire et une blague glissée derrière l'oreille. Logique. Mais on m'a demandé de me taire. J'ai souri, la ride tremblante, là, près de l'oeil. Puis j'ai fait mine de boire dans ma Hoegaarden vide depuis plus d'une demi-heure. J'avais froid. L'hiver arrivait ce soir-là. Ce soir heureux, au fond. Mais j'avais froid. Glacée jusqu'à l'os. Je n'me couvrais. Et j'me plaignais pour donner le ton. Personnage incarné à la perfection. Mon portable a clignoté. Un ami m'a demandé de le rejoindre. Je lui ai dit que j'étais déjà loin. Et de nouveau, j'ai fait mine de boire dans le vide. Tout ça n'est que fiction. On est qu'de la bonne vieille fiction. Au fond. Mais les bières continuent de s'faire descendre. Et nos yeux d'regarder ailleurs.



© photo illustration Adrian Landon Brooks

COUP DE FOUDRE SUR ÉCRAN # 2 : EMAK BAKIA - Man Ray

De temps à autre, un film, une bande annonce, une création visuelle à engloutir et à partager.
EMAK BAKIA. La première fois que j'entends ce mot, je me rappelle mon périple indonésien. Je me rappelle de son visage et du mot ENAK = BON. Des idioties, des inventions de vocabulaire, des folies, de sa planète, de son air de ne pas être ici. ENAK. Moi. ENAK. Pour un temps. Un périple indonésien. Un an et demi sur une planète qui n'est pas la vôtre. ENAK. Alors quand j'ai vu ce titre, EMAK BAKIA, j'ai appuyé sur play. Du pur Dada.

Plus tard je réalise qu'EMAK BAKIA vient du basque. FICHEZ-MOI LA PAIX. C'est une vieille expression. Mais aussi le nom de la maison où Man Ray tourne ce cinépoème en 1926. Originellement muet, il est musicalement reconstruit par Jacques Guillot sur une musique de Paul Mercer. Beau portfolio de toutes les techniques de création chères à l'américain pendant son oeuvre (surimpression, double exposition, collage, photogramme), Emak Bakia hypnotise, envoûte et vide le coeur pour le re-remplir immédiatement. Seize minutes de thérapie pour tous les souillés du début de siècle.



Emak Bakia . Man Ray . 1926 from rbtal on Vimeo.